Nous avons eu la chance de rencontrer de vrais passionnés d’hélicoptère à Moscou, Russie. Eh oui, en Russie ! Toute une surprise nous attendaient lors de cette visite !
Nous avons été épatés de découvrir que quelques pilotes d’hélicoptère participent à une véritable compétition sportive d’hélicoptère de calibre international ! Pour en apprendre davantage sur ces pilotes-athlètes, nous avons rencontré l’actuel Champion du monde, Maxim Sotnikov de la région de Moscou, en Russie. Maxim a remporté de nombreux championnats « Open » un peu partout en Europe, notamment en Allemagne, en Russie et en Suisse. L’équipe russe est dominante partout !
L’association comprend 15 pays participants et de nouveaux s’y ajoutent régulièrement. La compétition se déroule selon cinq épreuves principales conçues pour évaluer et aiguiser les techniques de pilotage :
Comme on dit : c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Et comme toutes les compétitions d’hélicoptère, on commence l’épreuve avec une note parfaite, avant de se voir enlever des points pour chaque erreur commise.
Dès mon arrivée, je rencontre mes hôtes, Natalia et Maxim. Rapidement, je réalise que le mot passionné d’hélicoptère n’est pas approprié pour eux. Nous pourrions parler de fanatiques d’hélicoptère. En effet, rapidement, je découvre que l’hélicoptère est pour eux un véritable style de vie.
Nous nous rendons à l’aéroport (UUEL) de Konakovo, Tverskaya, où se situe l’Académie internationale des sports hélicoptère. Le couple et quelques-uns de leurs amis ont fait l’acquisition de ce vieil aéroport et l’ont transformé en club privé pour la pratique des sports hélicoptère, en faisant du même coup l’Académie internationale des sports hélicoptère. Ils ont même construit leur propre tour de contrôle, accessible par ascenseur ; ça, c’est du dévouement ! En discutant avec eux, nous avons eu l’occasion de pratiquer les quelques mots en russe que nous avons appris avant notre voyage. Par exemple : « merci » se dit spaseeba.
Dès le premier matin, Maxim se lève et porte déjà son uniforme de pilote. Un bref déjeuner et nous voilà en vol pour nous rendre à son club privé de pilotes d’hélicoptères. Ils se sont regroupés afin de se doter d’un centre d’entraînement spécifiquement conçu pour l’hélicoptère, un peu comme un terrain de golf privé. À mon arrivée, on me présente rapidement au groupe, soit une vingtaine de mordus qui se rencontrent tous les samedis et dimanches pour partager leur passion. Des hommes et des femmes qui se réunissent pour perfectionner leur technique, leurs compétences… et profiter de la nourriture gratuite ! La plupart des weekends (et parfois, tous les weekends), le club organise des compétitions amicales en hélicoptères. L’endroit est également l’hôte du Championnat d’hélicoptère de Russie, qui sert de qualifications au Championnant mondial d’hélicoptère, qui se déroule dans un pays différent tous les trois ans.
Première partie de la compétition : il faut naviguer et identifier 10 sites dans la région. Les participants ont 5 minutes pour préparer leur navigation et 30 minutes pour retrouver les 10 emplacements. Pas facile ! J’ai voulu tenter ma chance et faire honneur à mon pays, mais c’est à contrecœur que j’ai dû abandonner. Toutes les instructions étaient rédigées en russe… Pas juste !
Pour la seconde partie de la compétition, il faut effectuer des manœuvres d’adresse. Après le signal de départ, l’hélicoptère doit rapidement monter à 30 pieds (10 m) d’altitude tandis que le copilote doit laisser tomber, à deux endroits précis, une bouée sur un diamètre pas plus grand qu’une vieille pièce américaine de 50 sous. Par la suite, l’équipe se rend à trois stations afin de laisser tomber une boule dans un diamètre d’environ 15 cm, avant de retourner au point de départ le plus rapidement possible pour y arrêter le chronomètre. Cette fois, mon partenaire se joint à moi comme copilote. Après un début un peu chancelant, la deuxième partie s’avère nettement meilleure.
La compétition se conclut avec une remise de médailles en bonne et due forme. D’ailleurs, nous avons reçu la médaille d’or. Impressionnant, non ? Nous avons décroché les grands honneurs dans la catégorie Outremer. Il faut cependant avouer que nous étions les seuls participants dans cette catégorie. Ce n’est pas grave, nous pourrons toujours nous vanter d’avoir remporté une médaille d’or en Russie. La journée terminée, tous repartent heureux, prévoyant se reposer en vue de la prochaine compétition.
Lors de mon séjour, j’ai eu l’occasion de participer à des exercices de navigation, d’adresse et de slalom à l’aéroport. C’était une vraie partie de plaisir ! Comme la plupart de la documentation était rédigée en russe, on m’a jumelé à un copilote russe d’expérience — il s’est avéré bien utile pour la traduction et pour m’enseigner comment on fait !
J’ai été bien flatté d’apprendre que les Russes considéraient que c’était moi, le fanatique d’hélicoptère. Ils se disaient entre eux : « Imaginez : un pilote qui vient de l’Amérique pour découvrir comment des pilotes d’hélicoptères privés partagent leur passion en Russie ! C’est lui le fanatique ! »
Après avoir travaillé au sein de l’industrie de l’hélicoptère pendant plusieurs années, nous avons remarqué que les principaux manufacturiers ont établi un excellent réseau en ligne pour obtenir de l’information ou faire du lèche-vitrine.
Nous avons rencontré l’un des premiers pilotes d’hélicoptère à avoir la chance de voler jusqu’à cet endroit magique, un lieu dont rêvent tous les voyageurs.
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